I am finishing off this blog in Charles de Gaulle airport in Paris, on the way to start my next adventure and the next chapter of my life. It’s not in France but it does feel nice to be starting something new via somewhere I’ve just left. As I straddle these two periods of my life, I find myself looking back at where I’ve come from but also trying to appreciate where I am. It’s often the little things that make me happy so below you’ll find some of my favourite wee things about Mulhouse.
This post is also fulfilling a long time goal of mine – to write a bilingual blog! This one in particular is in English and French as this feels like the perfect time for that. Having recently moved home from France, my level of French is pretty much as good as it’s going to get for a while, it can only go downhill from here! I’ve always wanted to write a blog in Spanish and the time to do that would have been right after coming back from Honduras (six years ago!) but I never got around to it and my Spanish level dropped. I would still consider myself fluent but I’m definitely much more comfortable speaking it than writing it. But after two months in Latin America, who knows, maybe a blog in Spanish is in the not so distant future?
Je termine ce blog dans l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, sur le chemin de ma prochaine aventure et du prochain chapitre de ma vie. Ce n’est pas en France, mais c’est agréable de commencer quelque chose de nouveau à partir d’un endroit que je viens de quitter. Alors que je suis entre ces deux étapes de ma vie, je me retrouve à regarder en arrière pour voir d’où je viens mais aussi à essayer d’apprécier où je suis. C’est souvent les petites choses qui me rendent contente donc je vous présente ci-dessous une liste des choses quotidiennes à Mulhouse.
Ce post m’aide aussi à remplir un vieux objectif – d’écrire un blog bilingue! Cela en particulier est écrit en anglais et en français parce que maintenant semble être le moment parfait pour en faire. Ayant venue de rentrer en Écosse de la France, mon niveau de français est à peu près aussi bon qu’il sera pendant un certain temps, à partir d’ici ça va se gâter! J’ai toujours voulu écrire un blog en espagnol et le moment de le faire aurait été juste après mon retour de Honduras (il y a six ans!) mais j’ai jamais trouvé le temps j’ai un peu perdu mon niveau d’espagnol. Je considérais que je pouvais encore le parler couramment mais je suis beaucoup plus à l’aise en parlant qu’en écrivant. Mais après deux mois en Amérique Latine, qui sait, peut-être qu’il y aura un blog en espagnol dans un avenir pas si lointain!

The little sounds on the trams
Starting with the smallest but maybe one of the most endearing things. For each stop on the tram network in Mulhouse, there is an individual sound effect. I genuinely don’t know why this is a thing but they were composed in 2006 by Pierre Henry, who is by all accounts a successful and recognised composer (his Wikipedia page even refers to him as one of the fathers of electroacoustic music). Despite their potentially superfluous nature, the repetitive squeaking sound that accompanies the arrival of the tram at the Daguerre stop, nearest my apartment, came to signify home to me as much as anything else.
On va commencer avec mon coup de cœur le plus petit mais le plus charmant aussi. Pour chaque arête dans le réseau de tramway à Mulhouse, il y a une annonce sonore différente. J’ai aucune idée pourquoi ça existe mais elles étaient composées en 2006 par Pierre Henry, qui, d’après ce qu’on dit, est un compositeur accompli et connu (sa page Wikipedia le désigne même comme l’un des pères de la musique électroacoustique). Malgré le fait qu’elles ne sont pas forcément nécessaires, le son aigu et répétitif qui accompagne l’arrêt Daguerre, le plus proche à mon appartement, est devenu une signe que je suis presque chez moi.

The Fraenkel signs
This is something very special about Mulhouse in my eyes. Dotted around the streets like little secrets, spray painted onto pavements, stuck onto the back of street signs or occasionally as a full mural, Mulhouse is adorned with the clever words and wit of artist Pierre Fraenkel. A lot of this specific part of his work (he is a bit of a jack of all trades) uses plays on words and double entendres. For example, a mural that welcomes you onto the UHA campus where I worked reads a prendre par coeur which literally translates to ‘to take by heart’ but when spoken aloud sounds like apprendre par coeur, meaning ‘to learn by heart’. Another example – sois belle et t’es toi, literally meaning ‘be beautiful and you’ll be you’ but it sounds like sois belle et tais-toi which means ‘be beautiful and shut up’. I am such a fan of Fraenkel’s work that I actually have one of his phrases tattooed on my arm! I have four tattoos so far and each one is linked to a place that I have lived. I was starting to think about what I was going to get in honour of Mulhouse as I was starting my second year there. I knew I wanted it to be something specific to the city rather than France more generally. I first spotted this particular phrase around that time as it was not on a route that I usually walked so I hadn’t seen it before. It stuck with me, especially as I was going through a slightly tumultuous, soul-searching period to figure out what I wanted to do after leaving Mulhouse. The phrase is tout naît pas fini, literally meaning ‘everything is born unfinished’ but also sounds like tu n’es pas fini or ‘you are unfinished’ (or any combination of the two phrases).
C’est un aspect de Mulhouse qui me tient particulièrement à cœur. Caché partout dans les rues comme des secrets, peint à la bombe sur les trottoirs, affiché sur le fond des signes des rues ou parfois une peinture murale entière, Mulhouse est décoré avec les mots et l’esprit astucieux de l’artiste Pierre Fraenkel. Beaucoup de cette partie spécifique de ses œuvres (il est une homme touche-à-tout) utilise des jeux de mots et des sous-entendus. Par exemple, il y a une peinture murale qui s’accueille sur le campus UHA où je travaillais qui dit a prendre par cœur mais lorsqu’il est prononcé à haute voix, il ressemble à apprendre par cœur. Un autre exemple – sois belle et t’es toi qui ressemble à sois belle et tais-toi. Je suis une si grande fan du travail de Fraenkel, j’ai même une de ses phrases tatouée sur mon bras! J’avais déjà quatre tatouages et chacune est liée avec un lieu où jai habité. Quand j’ai commencé ma deuxième année à Mulhouse, je commençais à penser de ce que je voulais pour honorer Mulhouse. Je voulais quelque chose de spécifique à la ville plutôt qu’à la France. C’est à cette époque que j’ai repéré pour la première fois cette phrase particulière parce que c’était pas sur mon itinéraire habituel et je ne l’avais donc pas vue auparavant. Elle m’est restée en tête, d’autant plus parce que je traversais une période un peu tumultueuse et de débat intérieur pour décider ce que je voulais faire après avoir quitté Mulhouse. La phrase est tout naît pas fini qui ressemble à tu n’est pas fini (ou n’importe quelle combinasion des deux phrases).


Les trompe-l’œil
Walking around Mulhouse, you’ll notice a certain kind of street art decorating the walls. Or maybe you won’t, as is their intended effect. Trompe-l’œil are a type of mural meant to trick your eye into thinking that it’s real. The illusion can see the side of a building painted with windows and sometimes people leaning out of them, posters that reveal themselves to be part of the wall or even, as is the case in Place de la Réunion in Mulhouse, give official buildings an extremely ornate facade but for a fraction of the price. You could spend a day wandering around Mulhouse seeking them all out but even just going about your shopping in centre ville, you can easily spot plenty. The most impressive is definitely the old hôtel de ville but my favourite is actually one just behind it off Passage de la Démi Lune.
En promenant à Mulhouse, on peut voir une sorte spéciale d’art urbain qui décore les murs. Ou peut-être pas, qui est l’intention. Trompe-l’œil est une type de peinture mural qui veut créer l’illusion d’être réel. L’illusion peut voir le côté d’un bâtiment peint avec des fenêtres et parfois des gens qui s’y penchent, des affiches qui se révèlent d’être partie du mûr ou même, comme dans le cas au Place de la Réunion à Mulhouse, donner à des bâtiments officielles une façade très ornée mais pour une fraction du prix de la gravure. Tu peux facilement passer une journée à Mulhouse en les recherchant tous mais même en faisant tes courses dans le centre ville, tu peux facilement en repérer beaucoup. Le plus impressionnant est assurément l’ancien hôtel de ville mais en fait mon préféré est celui qui rétrouve juste derrière, sur le Passage de la Demi Lune.


Liking Mulhouse is like having a secret
One of the first things I heard about Mulhouse is that it’s not a great place to live. At the time I was applying for the job there I was working at a small French bakery in Edinburgh. I asked my boss, a woman from Paris, about the cities that were on offer and she said ‘don’t go to Mulhouse!’. I didn’t have much of a choice in the end and when I was placed in Mulhouse she told me that I would at least get street cred from French people for living there! This is because Mulhouse has a bit of a reputation for being unsafe and unpleasant. According to my friends that are from there, that was the case about ten years ago. Nowadays, it’s a city full of greenery, there’s always something interesting going on and on the whole it’s pretty safe. A lot of that reputation still exists though, whether you ask someone in Strasbourg or in Paris or even in Mulhouse. Right from the very beginning I’ve been a big fan of Mulhouse and tell everyone I meet that! I will admit that if you’re visiting, there might not be so much to do but if you live there, I think it has everything you need. Being a fan of Mulhouse is like being part of an exclusive club but one that I want everyone to join!
Une des premières choses que j’ai entendu de Mulhouse était que ce n’est pas un endroit idéal pour vivre. À l’époque où j’ai posé ma candidature, Je travaillais dans une petite boulangerie française à Édimbourg. J’ai demandé à ma patronne, qui vient de Paris, des questions sur les villes proposées et elle m’a dit ‘n’allez pas à Mulhouse!’. À la fin, je n’avais pas vraiment le choix et quand j’ai été placé à Mulhouse elle m’a dit qu’au moins les français me respectent pour avoir y vécu! Le raison est que Mulhouse a la réputation d’être un peu dangereuse et désagréable. Selon mes amis qui y sont nés et grandis, il y a dix ans c’était vrai. Actuellement, c’est une ville verte, il y a toujours quelque chose intéressant à faire et en général c’est sûr. Cependant, cette réputation existe encore, que l’on interroge quelqu’un à Strasbourg, à Paris ou même à Mulhouse. Dès le début, j’ai beaucoup aimé Mulhouse et je le dis à tous ceux que je rencontre! J’avoue que si tu visite, il y a peut-être pas trop des choses à faire mais si tu y vis, je pense qu’il y a tout ce qu’il faut. Être fan de Mulhouse est comme faire partie d’un club exclusif mais un club que je veux que tout le monde rejoigne!

Being very intentional about building my life there
Even though I’ve started fresh in a few different places at this point, moving to Mulhouse felt like the first time I was alone in it. When I moved to Honduras, I had other Project Trust volunteers around me and when I moved to China, there was another student from my course in Edinburgh in the same city as me. This time, I knew no one. I was living with strangers in an apartment and most of my colleagues were much older than me. But then, slowly, piece by piece, I started to build something. Strangers became flatmates became friends (even as some left and others moved in). I met the other English lectrice who became one of my best friends and a big support system for me. I joined a water polo team who welcomed me from the beginning and who made training, particularly with the girls team, the highlight of some weeks. I got to know the best spots around town, my favourite coffee shop, my favourite happy hour, my favourite tarte flambée as well as where is open on Sundays and I became someone that people would ask for recommendations. I was very intentional about building my life in Mulhouse, making sure that it included things and people that made me happy. It makes me excited to do it again, someday, somewhere else (and someday might be sooner than I was expecting! More on that soon…)
Même si j’ai pris un nouveau départ dans plusieurs endroits différents, j’ai eu l’impression, en déménagement à Mulhouse, d’être seule pour la première fois. Quand j’ai déménagé au Honduras, il y avait d’autres volontaires de Project Trust autour de moi et quand j’ai déménagé en Chine, il y avait un autre étudiant de ma licence à Édimbourg dans la même ville que moi. Cette fois-ci, je ne connaissais personne. Puis, lentement, peu à peu, j’ai commencé à construire quelque chose. Des inconnus sont devenus colocataires et sont devenus amis (même si certains sont partis et d’autres se sont installés). J’ai rencontré l’autre lectrice d’anglais qui est devenue une de mes meilleures amies et un système de support important pour moi. J’ai rejoint une équipe de water polo qui m’a accueilli dès le début et qui on fait l’entraînement, surtout avec l’équipe des filles, le point fort des certaines semaines. . J’ai mes coups de cœur à Mulhouse, mon café préféré, mon happy hour préféré, ma tarte flambée préférée en plus qu’où est ouverte les dimanches et je suis devenu quelqu’un à qui les gens demandaient des recommandations. J’ai eu à cœur de construire ma vie à Mulhouse, en m’assurant qu’elle inclut des choses et des personnes qui me rendaient heureuse. Cela me donne envie de recommencer, un jour, ailleurs (et ce jour pourrait bien arriver plus tôt que prévu ! J’y reviendrai bientôt…).





























































































































































